Les enfants ne sont pas des poireaux et les places dans le supérieur ont aussi besoin de pousser
Janvier 2025
Ce mardi 14 janvier, le premier ministre François Bayrou a déclaré lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale que « Parcours sup est une question », que « l’obligation d’orientation précoce perturbe [les élèves] et les met en danger » et que « très tôt les choses se jouent, trop tôt pour ceux qui n’appartiennent pas aux milieux les plus favorisés » avant de se lancer dans une métaphore de jardinage.
Si l’on pouvait s’attendre à une remise en question de la plateforme, le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste a balayé dès le lendemain cette hypothèse, renforçant la confusion et a affirmé sa volonté « de réduire tous les stress qui peuvent être générés par l’outil, par le calendrier ».
La CGT Éduc’action dénonce depuis la création Parcours sup la précocité des choix demandés aux élèves de seconde. Ce processus génère un stress important et induit une logique scolaire qui fragilise les apprentissages. Du reste, la mise en place d’une rubrique dans Parcoursup évaluant les probabilités, pour chaque élève, d’intégrer une formation, ne fait que rajouter de l’anxiété.