CGT Educ'Action

1er degré

Les obligations réglementaires de service - Fiche pratique 1er degré

Octobre 2024

En tant que professeur·e des écoles, il est important de distinguer le temps de travail réel et le temps de travail règlementaire. Si le 1er n’est pas cadré par des textes juridiques précis et a fortement tendance à fluctuer selon notre ancienneté, notre fonction ou notre lieu d’exercice, le 2e est quant à lui encadré par des textes réglementaires précis.

Néanmoins, on constate depuis quelques années une forte propension de notre hiérarchie à ne plus respecter ce cadre réglementaire en tentant de nous imposer de nombreuses heures connexes, notamment par une surcharge de tâches demandées.

Face à ce constat, il nous paraît indispensable de rappeler le cadre légal de nos obligations de service, régies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017.

Lire la suite

Partagez l'article
Partager sur Facebook

École inclusive… la tâche est immense

Alors que les gouvernements Macron et le ministère de l’Éducation nationale nous vendent fièrement une politique « historique » d’École inclusive (affirmation fausse au demeurant), leurs dernières déclarations indiquent qu’un dangereux virage est en train d’être pris. Le tout aidé par le récent rapport de la Cour des comptes sur la question… L’objectif est de basculer de l’École inclusive à « l’école accessible ».

Face à l’explosion du nombre d’élèves avec des notifications MDA-MDPH, nécessitant donc un recrutement massif de personnels AESH, le pouvoir sort désormais les freins pour indiquer qu’on recrute trop, mais surtout que l’aide humaine ne peut pas tout résoudre. Et que la prise en charge la plus efficace est uniquement celle portée par les seul·es enseignant·es dans leurs classes… On renvoie ainsi à ces dernier·ères la seule responsabilité de la prise en charge du handicap alors qu’ils·elles ne sont pas formé·es, qu’ils·elles travaillent avec des effectifs surchargés. Rappelons que nos collègues sont déjà confronté·es à l’épuisement professionnel dû à leurs conditions de travail catastrophiques et que l’accueil adapté des élèves à besoins particuliers sans moyens humains supplémentaires va accentuer cette situation (notamment avec la charge de travail supplémentaire)… Une nouvelle fois, l’État cherche à se désengager et se déresponsabiliser.

Si cette nouvelle politique devait être généralisée, les conséquences seraient dévastatrices pour les élèves et personnels :

  • multiplication des élèves sans aide dans les classes,
  • fragilisation des équilibres dans les classes,
  • dégradation de la scolarité de tous les élèves (qu’ils·elles soient ou non en situation de handicap)…

Alors que la CGT Éduc’action note la multiplication des fiches SST soulignant la violence de la politique inclusive actuelle sur la santé des personnels, nul doute qu’on aurait affaire à une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail…

Il y a bien urgence à reconsidérer la question de l’inclusion scolaire et à sortir de la seule logique comptable qui anime l’institution. L’enseignement et la prise en charge de la scolarité des TOU·TES les élèves relèvent uniquement de l’humain et non de chiffres imposés par Bercy.

La CGT Éduc’action rappelle qu’accéder à la scolarité et à l’Éducation est un droit universel pour chaque enfant. Ce droit doit être garanti et développé afin que chaque enfant puisse réellement accéder à la connaissance et aux savoirs. Elle exige l’égalité d’accès à l’École et une scolarité effective correspondant à chaque moment de vie et de développement pour tous les enfants. Le chantier est donc immense aujourd’hui.

Télécharger la fiche CGT Educ’action

En complément :

 

Elena BLOND, Secrétaire Nationale de la CGT Educ’action, intervient dans le cadre de l’audition des organisations syndicales qui présentent les conditions de rentrée aux députés de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, sur le sujet de l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Vidéos pour le 1er Degré - septembre 2024

Videos sur la chaine Youtube de la CGT Éduc'action reprenant les interventions de nos secrétaires nationales·aux à l'Assemblée nationale dans le cadre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation.

- Nos priorités face au manque d'attractivité - Jérome Sinot

- ASH, enseignement spécialisé, attractivité du métier pour les contractuel·les - Jérome Sinot

- Des postes ! Des moyens humains ! - Jérome Sinot

- L'inclusion des élèves en situation de handicap - Elena Blond

- Loi Vialle - Elena Blond

- Les APQ - Elena Blond

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Choc des savoirs et évaluations nationales… C’est non ! En grève le 10 septembre

Rentrée 2024

Alors que le pouvoir macroniste enchaine les défaites électorales (qu’il refuse…), sanctionnant ainsi sa politique, il maintient ses contre-réformes qui détruisent le Service public d’Éducation.
Ainsi, en cette rentrée 2024, le Choc des savoirs va être partiellement appliqué alors qu’il est unanimement rejeté par les personnels et les organisations syndicales. Parmi les mesures dénoncées et repoussées, les évaluations nationales standardisées sont celles qui vont s’appliquer le plus rapidement et qui représentent le mieux la volonté politique de contrôler tout un système.
Il y a donc URGENCE à s’y opposer. C’est l’engagement de la CGT Éduc’action et de l’intersyndicale.

Lire la suite

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Motion de Conseil des maitre·sses qui demande l’abandon des évaluations nationales à la rentrée 2024

Juin 2024

L’intersyndicale CGT Educ’action, CDFT Education Formation Recherche Publiques, FSU-SNUipp, SE UNSA, Sud Education, aux enseignantes et enseignants des écoles maternelles et élémentaires. L’Intersyndicale nationale appelle à développer les actions exprimant l’opposition aux évaluations nationales, outil de pilotage du « choc des savoirs ».
Dans le cadre du « choc des savoirs », la rentrée 2024 est marquée, dans le 1er degré, par des mesures qui ont pour objectif la mise au pas du métier, et auront pour conséquence l’aggravation des inégalités. Lire la suite

*Modèle de motion

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Information 1er degre (Mai 2024)

Nous de sommes pas les promoteurs de "la politique éducation du gouvernement"
Alors que les gouvernements Macron mènent une politique de casse assumée et répétée du Service public d’Éducation, que la communauté éducative (syndicats-personnels-associations) mène aujourd’hui la lutte contre cette politique (caractérisée aujourd’hui par le Choc des savoirs), nous constatons une offensive ministérielle pour imposer aux personnels des actions et des missions de promotion de cette politique délétère. Lire la suite

Contre le tri de nos élèves
La CGT Éduc’action a été alertée par les personnels du 1er degré que l’administration, dans plusieurs départements, tentait de mettre en place le tri des futur·es élèves de 6ème à partir des fiches-navettes CM2-Collège. Lire la suite

Choc des savoirs  Le danger est aussi dans le 1er degré !
Le Choc des savoirs est la dernière étape du projet réactionnaire Blanquer visant à généraliser une École du tri dès le plus âge. En instaurant de façon plus précoce la possibilité de redoubler en primaire et en installant des groupes de niveaux au collège, le gouvernement valide une violence de classe tout en instaurant une politique éducative inefficace pour remédier aux difficultés scolaires. Lire la suite

30 min d'activité physique quotidienne à l’école…
Depuis 1981, l'Éducation Physique et Sportive (EPS), un vocable qui n'est pas neutre sur le fond, a supplanté "l'éducation sportive" qui avait elle-même succédé, en 1962, à "l'éducation physique" chère à Pétain et mise en œuvre sous le gouvernement de Vichy. Rattachée au ministère de la Jeunesse et des Sports depuis la Libération, la discipline n'intègre le giron de l'Éducation nationale qu'au début des années 80.
Lire la suite

Le mérite enseignant ...
Depuis 2007 et Sarkozy, de nombreuses tentatives (Blanquer et Mc Kinsay en étant les principaux acteurs) d’augmenter la part de la rémunération des professeur·es liée au « mérite » ont été organisées par les gouvernements successifs. Si ces tentatives n’ont pas été concrétisées, les récentes politiques d’Éducation vont toutes dans le sens de cette idée néo-libérale (méritocratie, new Public Management…) consistant à faire croire que tout activité humaine est quantifiable-mesurable objectivement et scientifiquement afin de maximiser le rendement des postes de travail. Ce principe serait donc également transposable pour l’enseignement et l’éducation des élèves… Lire la suite

Partagez l'article
Partager sur Facebook

L’éducation prioritaire que nous voulons

Avril 2024

Lancée en 1981, la politique d’Éducation Prioritaire est passée d’une recherche de la réussite de toutes et tous à une logique d’extraction individuelle de quelques un·es. Le tout dans le cadre d’un saupoudrage des moyens, d’une multiplication des labels et d’une territorialisation galopante.
La CGT Éduc’action refuse cette politique. l’Education Prioritaire doit se fixer comme objectif l’égalité réelle d’acquisition des savoirs et des moyens d’émancipation. Elle doit aussi permettre une réelle égalité d’accès des élèves aux parcours scolaires de leur choix, quelle que soit leur situation sociale.
La cible de cette politique doit être l’ensemble des élèves scolarisé·es dans les écoles et les établissements qui concentrent le plus de difficultés sociales, à l’opposé des logiques de contractualisation et d’individualisation comme les CLA (Contrats Locaux d’Accompagnement).

Lire la suite

Partagez l'article
Partager sur Facebook

GUIDE PRATIQUE LE REMPLACEMENT DANS LE 1ER DEGRE

Février 2024

Les missions des personnels remplacants

Chaque remplaçant·e est rattaché·e administrativement à une école.
Les titulaires remplaçant·es peuvent assurer des missions sur tout type de poste : maternelle, élémentaire, primaire, prison, centre éducatif fermé et ASH (ULIS, IME, ITEP, SEGPA, UPE2A …)

Lire la suite dans le guide de la CGT Educ'action

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Les évaluations d’école, c’est toujours NON

Communiqué intersyndical

À l’initiative du Conseil d’Évaluation de l’École, instance créée par la loi « pour une École de la confiance », les autorités académiques imposent aux personnels les évaluations d’école, composées d’une auto- évaluation que doivent mettre en œuvre les équipes, et d’une « évaluation externe », qui peut parfois s’apparenter à un véritable audit, menée par des groupes d’évaluateurs constitués par les DSDEN.

Au moment où les conditions de travail sont dégradées comme jamais et principalement par le manque de personnels, notamment dans le remplacement, dans les RASED ou dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap, et alors que le ministre prévoit 1709 nouvelles suppressions de postes d’enseignantes et enseignants du 1er degré à la rentrée 2024, comment peut-on demander aux personnels de « s’auto- évaluer » ?   Lire la suite du communiqué

Télécharger le courrier intersyndical au ministre de l’Education nationale

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Je suis remplaçant·e… Comment ça marche ?

L’austérité budgétaire qui frappe l’Éducation nationale depuis des années a entrainé incontestablement une réduction du nombre de postes dans les départements. Pour absorber ces suppressions de postes sans impacter directement les écoles et l’encadrement des classes, les DSDEN ont été dans l’obligation de réduire leur « volume » de personnels remplaçants. Cette restriction a alors poussé l’Institution à redéfinir les intitulés, les missions et les affectations des remplaçant·es. Le résultat est la fusion, dans la majorité des cas, des postes de remplacement.

Pour y voir plus clair, la CGT Éduc’action fait le point avec et pour vous.  LIRE LA SUITE

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Et si j’osais me syndiquer à la CGT éduc’action ?

Alors que nos conditions de travail se dégradent depuis des années, que nos salaires décrochent et que continuent de pleuvoir les attaques contre nos conquis sociaux (retraites…) ou le Service public d’Éducation, il est plus que jamais nécessaire de renforcer le syndicalisme de lutte porté par la CGT Éduc’action. Plus que jamais, pour s’opposer et gagner face à des politiques réactionnaires et porteuses d’inégalités, nous avons besoin d’un syndicalisme renforcé d’un grand nombre d’adhérent·es et militant·es. Ensemble, portons notre projet pour gagner une École émancipatrice pour les élèves et les personnels.  LIRE LA SUITE

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Salaire Pourquoi ne pas pactiser dans le 1er degré

Septembre 2023

Des Promesses non tenues

La question salariale est prégnante pour tou·tes les professeur·es des écoles car ils·elles font toujours face à une flambée inflationniste historique tout en étant parmi les personnels les moins bien payés. Les annonces gouvernementales sur les salaires ne vont pas rattraper le décrochage salarial des 20 dernièers années… Cette « revalorisation » (au-delà des 1,5% de la valeur du point d’indice de juillet) se compose d’une partie Socle versée à tous ces personnels (indemnité ISAE d’environ 100€/mois minimum) et d’une éventuelle partie Pacte pour celles et ceux qui accepteront d’exercer des missions supplémentaires ou le pourront. C’est le reniement de la promesse gouvernementale de reconnaitre le travail et l’engagement des PE… Méprisant et dangereux pour le fonctionnement collectif des écoles.

Lire la suite

 

Partagez l'article
Partager sur Facebook

Salaire 1er degré - La partie SOCLE - La partie pacte

SOCLE

Alors que le gouvernement nous avait promis des augmentations de salaire historique de l’ordre de 10%, il n’a tenu aucune de ses promesses. Si pour la CGT Éduc’action il n’y a rien d’étonnant car il n’y a rien à attendre de ce pouvoir, les victimes sont une nouvelle fois les personnels. L’inflation les enferme dans une spirale très dangereuse pour leur pouvoir d’achat et les seules réponses fournies aujourd’hui sont méprisantes : primes et travailler plus...

Lire la suite pour la partie socle

 

PACTE

Le pacte cest un engagement contractuel annuel renouvelable avec lettre de mission entre ladministration et les volontaires.
Pour les enseignant·es du 1er degré, cest 1 à 3 missions «complémentaires» (synthétisées dans des Briques), cumulables et chacune
rémunérée 1250 € brut par an (sur 9 mois en fait)...

Lire la suite pour la partie pacte

 

Motion du Conseil des maitre·sses contre le Pacte enseignant

En doc    en pdf

Partagez l'article
Partager sur Facebook